Pages

jeudi 26 février 2015

Mon meilleur ramen chez Mu Ramen, Long Island City

Vous n'êtes pas sans savoir qu'un de mes plats d'hiver favori c'est le ramen. Cette soupe japonaise réchauffe n'importe quelle soirée glaciale new-yorkaise ! L'ouverture de Mu Ramen à Long Island City s'est fait attendre pendant des mois. A la base, Mu Ramen n'était seulement qu'un pop-up store dans un magasin de bagels du quartier. Joshua et sa femme Heidi prenaient le relais à la fermeture de celui-ci mais l'endroit ne comptait que 3-4 tables pour quelques chanceux. Etant donné leur succès, ils ont décidé d'ouvrir leur propre restaurant. Pas de chance pour moi, Mu Ramen a ouvert tout juste une semaine après mon départ du quartier… Qu'à cela ne tienne, c'était une parfaite excuse pour revenir. La première tentative fut malheureusement un échec. Leur réputation les ayant précédés, ils font salle comble tous les soirs… Mais vous pouvez désormais réserver en téléphonant le jour même à 15h (pour max 4 personnes). Et comme la salle ne compte que 22 places, je vous le conseille vivement.


Mais une fois que vous aurez enfin réussi à dégoter une chaise vous pouvez vous préparer à manger un des meilleurs ramens de New York. J'ai goûté le Mu Ramen, à base de bouillon de boeuf et accompagné de corned beef maison et c'était un pur régal. Ne passez pas non plus à côté des entrées à partager. Nous avions pris les surprenants Tebasaki Gyoza. Ils n'ont de Gyoza que le nom mais ce poulet frit fourré au foie gras et brioche est un vrai délice. 


Côté boisson, la carte de bières japonaises est fournie. Malheureusement, les prix sont un peu prohibitifs car ce sont toutes des bières d'importation. Mais avec un si bon ramen, il faut savoir se faire plaisir !
Alors oui Mu Ramen, c'est le resto de ramen branché du moment mais franchement ça vaut vraiment le coup de faire un petit tour de côté de Long Island City pour ça. Vous pouvez toujours en profiter pour faire une balade digestive en allant admirer la vue sur Manhattan depuis Gantry State Park.

1209 Jackson Avenue
Long Island City
Tel : 917-868-8903

Retrouvez moi aussi sur facebook et instagram @curieuseny


mardi 10 février 2015

Les temples hindous de Flushing, Queens

Le quartier de Flushing dans Queens est bien connu pour être le plus grand chinatown de New York. Si celui de Manhattan regroupe les chinois parlant le cantonais, dans celui de Queens, on parle principalement le mandarin. La communauté taïwanaise et coréenne y est également très présente.


Mais ce n'est pas du chinatown dont je voulais vous parler aujourd'hui. Flushing ne fait pas exception à la variété culturelle quand l'on retrouve partout dans Queens et cet aspect m'épate toujours. Quand on s'éloigne un peu du quartier chinois, on peut avoir la surprise de tomber sur des temples hindous, installés, par exemple, entre une église coréenne ou une mosquée. Vous avez dit melting pot ?!


J'avais vu des photos du Hindu Temple Society of North America et j'ai eu très envie d'aller voir par moi-même ce bâtiment qu'on ne s'attend pas vraiment à trouver en plein New York ! Et bien en vrai, c'est vraiment impressionnant. A condition de retirer vos chaussures à l'entrée, vous pouvez même pénétrer à l'intérieur du temple et observer les rites d'offrandes et de prières pour les différentes divinités qui y sont représentées. 


Ce temple est peut-être le plus impressionnant du quartier mais c'est loin d'être le seul. Je suis aussi passée dans un temple plus petit, le Om Sai Mandir, dédié au guru indien Shri Shridi Sai Baba et l'accueil y fut particulièrement chaleureux. Alors n'hésitez pas à partir à la découverte des différentes cultures qui font la richesse de New York. 


The Hindu Temple Society of North America 
45-57 Bowne Street,
Flushing, Queens

Om Sai Mandir - Shridi Sai Baba Temple
45-11 Smart Street,
Flushing, Queens


Retrouvez moi aussi sur facebook et sur instagram @curieuseny

lundi 2 février 2015

Colombie : Santa Marta, le parc Tayrona et Cartagena


Reprenons un peu le récit de ces vacances colombiennes. Je vous ai déja parlé ICI de la magnifique région désertique de La Guajira mais cette fois, on va changer complètement de décor. Depuis Riohacha, nous avons attrapé un mini-bus pour nous rendre vers le sud, dans la région de la Magdalena. Très rapidement, le paysage aride du nord laisse place à un décor beaucoup plus tropical. Les routes sont bordées de bananiers et les montagnes verdoyantes et humides nous entourent rapidement. Le contraste est vraiment saisissant en à peine quelques kilomètres ! Nous arrivons à Santa Marta pour le début de soirée, après 4 heures de route. Nous avons un chouette hostel dans le coeur historique et il y a pas mal d'ambiance sur les terrasses des cafés et des restaurants notamment sur la place Parque de los Novios. Ca nous change de notre vie d'ermite des derniers jours ! Nous explorerons un peu la ville le matin avant de reprendre la route.  


Le programme des 2 jours suivants était de se rendre dans le parc naturel de Tayrona. L'entrée se situe à 30 km au nord de Santa Marta. Aucun véhicule ne peut circuler dans le parc et c'est donc à pied qu'il faut traverser la jungle pour atteindre les plages et les lieux d'hébergement. Je dois bien avouer que l'idée de me trimballer mon sac de rando pendant plus 2 heures par 33 degrés ne m'enchantait guère, même si c'etait pour trouver une plage paradisiaque au bout du chemin. Mais c'etait sans compter sur la grande organisation des Colombiens. A l'entrée du parc, nous avons chargé nos sacs sur des mules. Nous avons pu faire notre rando en mode light et nos sacs nous attendaient gentiment au camping à notre arrivée ! Le parc est super bien aménagé et balisé et la balade est vraiment magnifique. Nous avons croisé un bon nombre de plages superbes et sauvages mais la baignade y était interdite car trop dangereuse.


Notre but était d'arriver au plus vite au bout du parc, à Cabo San Juan pour trouver notre camping et profiter d'une dernière baignade avant la nuit. Le plan a bien fini se terminer en catastrophe : à notre arrivée tardive, peu avant la nuit, le camping affichait complet... Nous voila sans hébergement, avec nos sacs de 15 kg à 1 heure de marche du prochain camping... C'était sans compter sur la détermination et la persuasion de ma copine Lina. Voyager avec une locale a toujours du bon : 2 tentes, montées exprès pour nous, ont surgi de nulle part en 1/4h. Je suis ravie d'avoir évité la nuit en hamac car les moustiques sont voraces dans le coin. Le répulsif n'est pas une option et le vaccin contre la grippe jaune est fortement recommandé ! 
Ouf, on peut enfin profiter de cette baignade bien meritée. Le camping propose un confort rudimentaire mais l'essentiel y est : des douches, de l'électricité et un bar bien achalandé en bières locales. On passera même une bonne soirée avec des connaissances new-yorkaises retrouvées là par le plus grand des hasards : le monde est vraiment petit ! 

Le reveil dans ce cadre idyllique est vraiment incroyable et une grande journée de farniente à la plage nous attend : le bonheur.


En fin d'après-midi, pour quitter le parc, nous avons opté par la voie maritime plutôt que terrestre. Des barques nous attendent pour nous ramener au petit village touristique de Taganga. Je dois avouer que cette expérience ne m'a pas laissé un très bon souvenir... La vue sur la côte est superbe si on arrive à faire abstraction du fait que l'on se trouve sur une mini-barque tape-cul, sur une mer bien agitée avec les sacs de voyages même pas accrochés au milieu de l'embarcation… Je n'ai jamais été aussi contente de retrouver la terre ferme. Le petit village de Taganga est lui vraiment charmant. Il est assez touristique et il est facile d'y trouver des bars et restos sympas. Nous finirons même la soirée dans un bar/club rooftop avec vue sur la baie !


Le lendemain, nous reprenons la route pour la dernière étape du voyage : Cartagena de Indias. J'avais hâte de découvrir cette belle cité fortifiée, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO et qui a été pendant des siècles un bastion espagnol en Amérique du Sud. Notre charmant hostel se trouve au coeur du centre historique qui se découvre très facilement à pied. Perdez-vous dans les petits rues, ça n'est pas très grand. On est arrivé un samedi soir et il y avait de l'ambiance. Les bars installés sur les murs de fortifications sont des spots parfaits pour un verre au coucher du soleil. Cartagena est quand même un lieu hautement touristique. Les petits rues sont superbes mais toutes les boutiques américaines et européennes chics que l'on y trouve dénaturent un peu l'endroit. C'est dommage car on a un peu l'impression d'être dans un sanctuaire réservé touristes.


Heureusement le lendemain, nos pas nous guideront un peu par hasard en dehors des remparts, d'abord pour visiter la forteresse puis pour explorer Getsemani. Le style colonial des maisons colorées est toujours présent mais cette fois on croise des locaux assis devant leurs portes. Ce quartier est également un haut lieu de street art, on y trouve de chouettes bars et cafés alternatifs et la vie nocturne est apparemment bien agitée. 


C'est donc ici que s'achève cette semaine trop courte en Colombie. Le pays fait 2 fois la taille de la France donc j'ai bien conscience d'en avoir vu une infime partie. Ne vous laissez pas impressionner par la mauvaise réputation du pays. Les colombiens sont très accueillants et fiers de leur beau pays qu'ils seront ravis de vous faire découvrir. Avec un minimum de préparations, de prudence et de bon sens, vous ne pourrez que revenir complètement charmé.

Et si vous avez manqué mes précédents articles colombiens, c'est par là : 

Informations pratiques


Pour l'hébergement, nous avons misé sur des chambres individuelles dans des hostels et nous n'avons pas été déçues.


Vous trouverez toutes les infos utiles sur le parc Tayrona en consultant leur site : Parque Nacional Natural Tayrona. Je recommande fortement de réserver à l'avance vos nuitées au camping Cabo San Juan Del Guia surtout si vous voulez dormir dans le mirador surplombant la plage.


Retrouvez moi aussi sur facebook et sur instagram @curieuseny