Manhattanhenge

Késako? Comme vous le savez, le plan de New York est plutôt simple : les avenues sont orientées nord-sud et les rues est-ouest. Chaque année, autour du solstice d'été (3 semaines avant puis 3 semaines après), le soleil a le bon goût de venir se coucher dans l'alignement des rues de Manhattan et cela donne un joli spectacle pour les yeux. Le terme de Manhattanhenge est d'ailleurs construit par analogie avec Stonehenge, site mégalithique anglais, où les pierres paraissent être disposées en fonction des cycles du soleil.  
L'idéal est de se poster dans une rue suffisamment large et dégagée pour que rien ne bloque la ligne d'horizon. Plus vous serez à l'est, plus le spectacle sera impressionnant. La passerelle au niveau de 42th street et 1st avenue est l'un des meilleurs spots.
Donc, cette année, le Manhattanhenge, c'était mardi et mercredi. Mardi, pluie et nuages ont joué les trouble-fête mais hier, malgré un début de journée peu clément, les conditions étaient toutes réunies autour de 20h.
Bon, j'ai fait ma petite joueuse et je me suis placée au niveau de Central Park West et de la 72th. Mais je n'étais pas seule à patienter! Enfin, le soleil a commencé à pointer son nez derrière un immeuble. Je crois que c'est le moment que j'ai préféré en fait ! Puis il est venu se coucher pile dans l'axe de la rue dans un crépitement d'appareils photos. Des gens ont même investi le milieu de la route pour quelques minutes... Malgré le voyant de la batterie de mon appareil photo qui clignotait dangereusement, j'ai réussi à vous ramener quelques clichés !
Le spectacle reprend les 12 et 13 juillet prochain alors si vous êtes à New York, ne le manquez pas.
Et pour plus de photos, allez voir celles que Clara, du blog D'une pomme à l'autre, a prise au cours de ces dernières années.

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Les vieilles briques de Chelsea

Il reste des coins de Manhattan sur lesquels le temps ne semble pas avoir de prise. C'est l'impression que j'ai eu lors de ma dernière balade à Chelsea. Quand on s'aventure au-delà de la 11th avenue au niveau de la 27th street, on a l'impression de remonter dans le temps. Ces quelques immeubles de briques plus ou moins à l'abandon contrastent fort avec tous les projets architecturaux ultra-modernes que le quartier voit naître grâce au succès de la High Line. Deux ambiances très différentes en à peine quelques mètres : c'est une des choses que je préfère dans cette ville.

C'est aussi à Chelsea que l'on trouve le London Terrace, un emblèmatique ensemble immobilier de briques oranges. Au moment de sa construction, en 1928, il était le plus grand bâtiment d'habitation du monde avec ses 1700 appartements. Je trouve qu'aujourd'hui encore il en impose dans le quartier, non ?

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The Meadow, paradis des gourmets

The Meadow est une de mes boutiques new-yorkaises favorites. Il faut dire que c'est la boutique parfaite des gourmets... Leurs spécialités : fleurs fraîches, chocolat, sel et bitters pour cocktails. Du coup, quand vous entrez dans la boutique, vous êtes accueillis agréablement par l'odeur des fleurs coupées. Ca commence bien ! Sur votre gauche, un mur de tablettes de chocolat qui viennent du monde entier. Rien que le design des emballages donne envie de craquer. Sur votre droite, un mur de sels à la provenance multiple. Il y en a des blancs, des rouges, des gris, des noirs, des fumés, des parfumés... Difficile de faire un choix ! Perso, j'en ai un fumé pour mettre sur des steaks et un au citron pour les poissons et les salades estivales !

Mais ce qui nous amène le plus souvent chez The Meadow, c'est leur sélection de bitters. Un bitter est un concentré original d'épices, d'écorces et d'herbes qui permet de sublimer les cocktails en leur apportant une certaine complexité. Si vous êtes déja allés dans un bar à cocktails, il s'agit de toutes les petites fioles que le barman a à sa disposition. Les basiques sont le Peychaud pour les cocktails à base de gin ou l'Angustura pour ceux à base bourbon tels que le Old Fashioned ou le Manhattan. Ici, vous trouverez une quantité impressionnante d'autres bitters et je vous conseille de tester ceux de la marque Brooklyn Hemispherical Bitters ou Bittermens.

Et si ça vous intéresse, je pourrais m'étaler plus longuement sur le sujet des bitters une autre fois et même vous proposer quelques recettes de cocktails !?

En attendant, la prochaine fois que vous êtes invités à dîner et que vous ne savez pas quoi apporter, vous savez désormais où aller chercher l'inspiration. Et n'oubliez pas de vous faire plaisir au passage ! 

The Meadow

523 Hudson Street (10th St.)

Manhattan, West Village

Blog en week-end prolongé...

Un petit beach volley avec vue sur Manhattan ?

A New York, il est facile d'oublier que nous sommes au bord de la mer. Alors quoi de mieux qu'un beach volley après le boulot pour se le rappeler ? Bon, ok, on n'était pas vraiment à la plage mais sur les nouvelles installations du Brooklyn Bridge Park. Mais les pieds dans le sable et le coucher de soleil nous en donnaient presque la sensation. Si on ajoute à ca la vue sur la skyline, je dirai que c'est un spot de rêve ! Les terrains de beach volley (Pier 6) sont en libre accès tous les jours entre 6 am et 10 pm. Certains jours, vous pouvez réserver votre terrain pour 25 dollars de l'heure si vous êtes nombreux et que vous voulez être sûrs de pouvoir jouer ensemble. Vous pouvez aussi vous incrire aux tournois qui ont lieu les mercredis et jeudis soir. Bref, tous les infos sont ICI !

Et puis si vous n'êtes pas trop beach volley, vous pouvez toujours vous régaler du coucher de soleil sur le New Jersey ! Ou vous déplacer jusqu'au Pier 5 pour un petit match de football (oups on dit soccer ici !). Ils ont même pensé à tout en installant à cet endroit de grandes tables de pique-nique et des barbecues. Nous, la prochaine fois, on amène les saucisses ! Après l'effort, le réconfort !

The Anchored Inn et street art à Williamsburg

Dans mes nombreuses sorties à Brooklyn, j'emprunte souvent la ligne L soit pour Williamsburg (Bedford, Lorimer, Graham) soit pour Bushwick (Morgan ou Jefferson) mais il y avait un coin entre les deux où je ne m'étais pas encore trop aventurée : entre Grand Street et Montrose. C'est maintenant chose faite. Une envie de manger mexicain (et boire des margaritas) pour cinco de mayo nous avait poussés jusqu'à Grand Street. Cependant, le plan de départ est rapidement tombé à l'eau (une sombre histoire d'horaires...) mais l'application Yelp nous a sauvé ! 

Suivant notre plan, nous nous sommes aventurés dans des rues de moins en moins résidentielles et de plus en plus industrielles pour tomber, au milieu de nulle part, sur un chouette spot de Street Art ET un bar-resto étonnant : The Anchored Inn ! Que demande le peuple ? Nous avons eu nos tacos et nos margaritas sur une terrasse bien sympa avec vue sur les graffitis. La déco du bar est quant à elle assez particulière :  Nature morte et animaux côtoient les portraits de Poutine et de Chavez... Pourquoi pas ?! Niveau musique, il faut plutôt aimer le métal bien dark ! Bref, pour la tranquillité, c'est sur la terrasse que je vous conseille de vous installer ! La cuisine principalement mexicaine est simple, pas chère et bonne. Un bon plan pour sortir des chemins battus car c'est pas ici que vous croiserez beaucoup de touristes !

The Anchored Inn
57 Waterbury Street (Scholes St.)
Brooklyn, Williamsburg

Speakeasy Dollhouse, un voyage dans les années 30

 Envie d'une immersion en pleine prohibition, au milieu des années 30 ? Fonçez voir le spectacle Speakeasy Dollhouse!

Cynthia Von Buhler vous invite à un voyage dans le temps et dans les heures sombres de sa famille. Son grand-père, Frank Spano, immigré italien, était propriétaire de speakeasy, ces bars cachés du temps de la prohibition. Il a été assassiné en 1935, la veille de la naissance de la mère de Cynthia et l'affaire a été classée sans suite par la justice véreuse de cette époque trouble. Sa petite fille en quête de vérité a donc décidé de fouiller les archives de la ville et la mémoire de ses proches et de mettre en scène ses découvertes dans un spectacle immersif et intéractif. Etonnant !

C'est à The Back Room, un véritable speakeasy d'époque, que se déroule la pièce chaque premier samedi et lundi du mois. Ce bar caché dans une arrière-cour avec porte dérobée dans la bibliothèque offre le cadre parfait pour une reconstitution des événements de l'époque !

Les jours précédents le spectacle, Cynthia envoie des emails contenant des documents d'époque qui vous permettent de vous familiariser avec les protagonistes et de se mettre dans l'ambiance.

Je vous conseillerais même d'aller plus loin et de lire le cahier de preuves sur le site de la pièce !

Le jour J, l'action se déroule dans  plusieurs endroits du bar en même temps et vous pouvez vous déplacer à votre guise. Il est aussi conseillé de venir habillé façon années 30 et j'ai trouvé vraiment chouette de jouer le jeu. Cela crée une confusion intéressante entre acteurs et spectateurs. Vous êtes même incités à discuter avec les personnages par un petit rôle qui est remis à l'entrée. Pas de panique, si vous manquez à votre devoir cela ne nuira pas au déroulement  de l'action !

J'ai beaucoup aimé l'ambiance, la musique jazz live et les costumes. On s'y serait franchement cru. Par contre, j'ai trouvé le déroulement de l'action un peu brouillon et, finalement, on n'en apprend pas vraiment plus que ce que l'on avait déjà lu. Cela dit, Cynthia elle-même n'aura certainement jamais le fin mot de cette histoire !

Je vous avais déjà parlé la pièce Sleep No More, autre pièce immersive à succès  du moment. Sleep No More est certainement plus impressionnante en terme de décors et d'infrastructures, la pièce se déroulant sur 5 étages d'un vieil hôtel de Chelsea. Mais le budget n'est pas le même non plus: 30 dollars pour Speakeasy Dollhouse quand Sleep No More en coûte 75. 

Par contre, si la maîtrise de l'anglais n'est pas nécessaire pour apprécier Sleep No More,  avoir au moins des bases est important pour profiter du côté plus interactif de Speakeasy Dollhouse !

Alors prêt à enfiler votre costume et à mener l'enquête ?

A noter : vous pouvez aussi vous contenter d'un verre avec ambiance jazz swing les autres lundis du mois. The Back Room vous accueille seulement si vous avez un mot de passe à trouver chaque semaine sur leur page Facebook ! 

Alameda, bar à cocktails à Greenpoint

Je vous emmène une fois encore à Greenpoint ! Aujourd'hui point de bières mais des cocktails chez Alameda. Ce bar-resto vient juste d'ouvrir et rencontre déjà un sacré succès. C'est vrai que l'offre en cocktails dans le quartier était jusque là limitée. La déco est dans l'air du temps avec carrelages, marqueterie et lampes art-déco. On se croirait presque dans Gatsby ! Pourtant non, à la tête des proprios du lieu, vous êtes bien à Brooklyn en 2013 ! Mais ce qui compte, c'est qu'ils savent ce qu'ils font nos barbus brooklynites. Les cocktails goûtés étaient vraiment très bons et la cuisine, simple et peu chère, est à la hauteur. Un burger ne vous coûtera d'ailleurs que 9 dollars ! Nous n'avons malheureusement pas pu essayer tout ce qui nous faisait envie sur la carte. Victimes de leur succès en ce premier vendredi soir d'ouverture, ils étaient déjà à court de certains plats à 9 pm... Qu'importe, nous reviendrons mais nous privilégierons certainement un jour de semaine pour un peu plus de calme ou pour profiter de leur petite terrasse en cours d'installation. Les photos ci-dessous sont tirées de leur page facebook. Les miennes ont été une fois de plus les victimes de l'obscurité dans laquelle les bars et les restaurants new-yorkais aiment nous plonger...

Alameda
195 Franklin Street (Greene St.)
Brooklyn, Greenpoint

Dans les coulisses de Steinway and Sons

Si vous saviez que la fameuse marque de piano Steinway and Sons est new-yorkaise, vous ne vous doutiez peut-être pas que la moitié de leur production est toujours réalisée à New York, dans le Queens pour être exacte (l'autre moitié est produite à Hambourg en Allemagne). 

Mon chef est arrivé un matin en ayant regardé la veille le documentaire Pianomania (dispo sur Netflix). L'histoire de cet accordeur pour les plus grands pianistes mondiaux lui a donné l'envie de nous emmener visiter les ateliers de ces artisans d'exception. Bref, c'est comme ça qu'un jeudi matin pluvieux je me suis retrouvée au fin fond d'Astoria plutôt que d'aller au boulot. Sympa, non !?

Pour la minute Wikipedia, sachez que monsieur Steinway a débarqué à New York en 1850 et a fondé, avec ses fils, Steinway and Sons en 1853. Ils étaient à l'époque installés dans le Lower Manhattan. La qualité de leur travail a rapidement été mondialement reconnue et leur expansion fut impressionnante. Ils se sont vite trouvés à l'étroit et ont déménagé à la campagne de l'époque, dans le Queens. Ils y produisent aujourd'hui 2000 pianos par an qui sont toujours faits en grande partie à la main. Il faut quasiment un an pour réaliser un piano à queue de concert ! Moi qui ai toujours été impressionnée par le travail artisanal, ce tour de l'usine m'a comblée. Nous avons pu voir toutes les étapes de la fabrication d'un piano, de sa mise en forme à son laquage en passant par la fabrication des claviers et le montage des cordes. Pas de jaloux, je vous emmène en visite avec moi !

Première étape : donner sa forme au piano à queue. Le bois est soigneusement choisi puis coupé en fines lames qui sont assemblées avec de la colle naturelle. Le tout est ensuite mis dans une presse le temps que la colle séche. Il existe une presse par type de piano à queue fabriqué ici.

La structure en bois qui permettra de soutenir tout ce qui viendra par la suite dans le piano est ensuite ajoutée et le tout est placé dans une salle chaude et humide pendant 3 à 6 mois ! Il parait que cette étape est cruciale pour que le piano vieillisse bien et puisse se transmettre de génération en génération !

Ensuite, il va bien falloir garnir cette belle structure en bois ! Je n'aurais jamais imaginé qu'il y avait autant de pièces entre la touche et le marteau qui vient frapper chaque corde... Une vraie mécanique de précision qui demande des mains expertes !

Les cordes sont ensuite ajoutées sur la table d'harmonie qui est elle-même recouverte d'un plateau métallique. Le tout permet que les vibrations générées par le marteau sur la corde produisent le meilleur son possible. Le clavier est enfin ajouté mais ce n'est pas encore fini ! Chaque piano va ensuite passer par plusieurs étapes pour être accordé au mieux.

Et enfin vient le moment des finitions : laquage, vernissage et expédition ! Le premier prix pour un piano à queue se situe autour de 12 000 dollars mais ils reçoivent de nombreuses commandes particulières et les prix peuvent grimper très vite. Celui avec ses pieds recouverts de feuilles d'or ci-dessous est une de ces commandes spéciales à ... 3 millions de dollars...

Si vous êtes intéressés par l'achat d'un piano et que vous êtes dans la région de New York, vous pouvez venir faire votre choix ici en essayant plusieurs pianos jusqu'à ce que vous trouviez celui qui vous convient. Car, on nous l'a bien précisé : chaque piano est unique et des milliers de paramètres entrent en jeu pour créer cette différence !

Si ce tour virtuel ne vous a pas suffi, vous pouvez toujours y aller par vous même. De Septembre à Juin, une visite est organisée tous les mardi matin et elle est gratuite. Contactez-les via leur site pour réserver votre tour mais c'est à prévoir bien en avance car les places sont très limitées.


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The diamond, un bar à Greenpoint

 Si je devais déménager de mon campus, je pense que c'est à Greenpoint que je viendrais poser mes valises ! Pourquoi ? Parce que ce quartier proche de Williamsburg, où sont regroupés les immigrés polonais, devient de plus en plus branché mais garde un côté populaire et calme très agréable. On peut y faire du vélo en toute sécurité car il y a peu de traffic et j'y trouve certains de mes bars et restos préférés (Milk and Roses, Paulie Gee's, Lobster Joint). La vue sur Manhattan y est époustouflante mais c'est justement ce dernier élèment risque de faire disparaitre l'âme de ce quartier. Les projets immobiliers, hideux pour la plupart, fleurissent sur le waterfront et il se pourrait bien que Greenpoint ne reste pas longtemps le havre de paix que l'on connait... Les riverains se battent sans relâche mais combien de temps vont-ils encore tenir ?!

Pour se consoler, je vous emmène boire une petite bière dans ma dernière découverte dans ce coin : The Diamond. Ce petit bar a tout pour plaire : une sélection de bonnes bières à prix doux, des jeux (une table avec des palets à faire glisser sur une cible et un terrain pour lancer des anneaux sur une tige métallique... il me manque les termes précis là !!!) et un backyard très sympathique pour les beaux jours ! Bref, j'ai trouvé l'endroit parfait pour finir un samedi après-midi entre potes. Attention, après quelques bières, on devient moins habile avec le jeu des anneaux !!! Mais la rigolade est garantie !

The Diamond

43 Franklin Street (Calyer St.)

New York, Greenpoint

Immersion virtuelle dans le sud des Etats-Unis

En ce moment, que ce soit côté lecture ou film, je suis au bord du Mississippi ! Après n'avoir entendu que du bien de Gone Girl (Les apparences en version francaise) de Gillian Flynn, je me suis lancée à mon tour. Un couple de jeunes et riches new-yorkais perdent tour à tour leur job pendant la crise de 2008 et décident de déménager dans le Missouri sur les bords du Mississipi pour s'occuper des parents malades de Nick et recommencer une nouvelle vie. Mais un beau jour, Amy disparaît mystérieusement. L'enquête commence et là, vous n'êtes au bout de vos surprises. De quoi rendre complètement parano. Ce thriller psychologique est super bien ficelé. J'adore !

La semaine dernière, je suis allée voir Mud au ciné. Le film est encensé par la critique et le mérite bien ! L'intrigue se passe toujours sur les bords du Mississippi mais dans l'Arkansas. Je ne vais pas me la jouer critique ciné mais voici le pitch : Mud, joué par Matthew McConaughey (mate les abdos!) (tu vois le niveau de la critique...), se cache sur un îlot désert de la Mississippi River pour échapper à la police et aux frères revenchards d'un gars qu'il a buté pour protéger son amour de jeunesse (Reese Witherspoon). Il va être aidé par deux jeunes ados en perte de repère pour remettre en état de marche un vieux bateau pour prendre la poudre d'escampette. C'est très bien joué, les gosses sont incroyables et les paysages ne sont pas en reste.

Ils sont beaux les paysages, hein ???

Alors si Gone Girl se lit très bien en anglais, ça se corse un peu pour Mud en VO. Ils ont tous un accent du sud très prononcé pas facile à comprendre !!! Mais ça fait partie du charme du film et ne nuit pas vraiment à la compréhension globale !
En tout cas, même si le terrain (vive les serpents et les araignées) a l'air assez hostile sur les bords du Mississippi, ça m'a drôlement donné envie d'aller explorer la région. Et puis, mon cher et tendre a envie de jouer à Huckleberry Finn, alors...
Prochain road-trip ? C'est bien possible !

Taïm, des falafels dans le West Village

Une grande balade dans le West Village et Greenwich Village, ca creuse ! Un des mes endroits favoris pour manger sur le pouce dans le quartier, c'est Taïm. En hébreu, ca veut dire délicieux et je suis tout à fait d'accord avec ca ! Leurs falafels sont parmi les meilleurs que j'ai jamais mangé. C'est frais, les accompagnements sont tops et les sauces ne sont pas en reste ! D'ailleurs, on a même investi dans le pot de harissa pour la maison ! Je n'ai jamais goûté à leurs fameux smoothies mais la limonade maison à la menthe et au gingembre est déjà très bien ! Il n'y a pas beaucoup de places dans la boutique pour s'attabler mais en ce qui me concerne, les beaux escaliers d'un brownstone du quartier me vont très bien. 

A noter : ils ont une seconde adresse dans Nolita et un food truck qui se balade dans la ville (cliquez sur le lien pour savoir où le trouver !).

Taim Falafel and smoothie bar
 222 Waverly Place (W 11th St.)
45 Spring St (Mulberry St.)