Il est loin le temps où sur ma liste de rentrée figuraient en première place les crayons de papier mine HB et les feuilles Canson format 24x32. Il fallait faire 4 librairies et supermarchés différents pour trouver les protège-cahiers violets ou turquoises d’une prof sadique ! Néanmoins, ma fameuse liste de la rentrée existe toujours et j’ai dans l’idée qu’il faudra bien plus de 3 ou 4 magasins pour en venir à bout !! Elle commence par :
Une paire de bottes : bien hautes et noires mais aucune idée concernant la hauteur de talon…
Une paire de bottines à lacets : peut-être que je vais franchir le pas sur le site ETSY où on en trouve pas mal et pas trop cher si on tape « granny ou oxford boots »
Un manteau chaud : comme tout le monde, j’irai certainement en essayer un camel mais je pense que ça ne va pas m’aller au teint du tout. D’ailleurs, il faut que j’attende d’avoir débronzer sinon ça va être trompeur et je pourrai bien passer l’hiver avec un teint d’endive !! Je crois en fait que je veux plutôt un duffle-coat bleu marine.
Un sac à main : à porter en bandoulière absolument, forme cartable idéalement. Il faut d’ailleurs que je me dépêche d’aller voir celui du Comptoir des cotonniers.
Un sweat gris molletonné (déjà shoppée chez Petit Bateau sur mon lieu de vacances… no comment !)
Une cape : en fait, non, ça c’est déjà sorti de ma liste. J’en ai cherché une tout l’hiver dernier et maintenant que l’on en voit partout, je n’en veux plus ! Et c’est pas vraiment fait pour les frileuses, non ?
…
Et, malgré les 25 articles lus dans la presse féminine qui annonce le retour des chaussures à bout pointu, ça n’est pas (encore) dans ma liste. J’ai toujours trouver ça affreux et n’y ai jamais succombé même, quand, il y a pas loin de 10 ans, tout le monde ne portait que ça. Bon, j’ai craqué quand même sur 2 paires d’escarpins vintage (80’s) qui ne sont pas ce qu’il y a de plus arrondis… je vous les montre bientôt !
Bien sûr, cette liste risque beaucoup de bouger ces prochaines semaines entre ce qu’il va s’y rajouter immanquablement et ce dont je me serai lassée avant même de l’avoir acheté (bon ok, ça arrive rarement ça). L’idée est d’essayer d’être quand même raisonnable et, surtout, de porter tout ce que j’achète. Faut que je fasse d’ailleurs un billet sur les fameux « essentiels de l’été » qui sont dans mon placard et qui n’en sont jamais sortis. Vous en avez aussi, non ???
Photos : site ASOS. Je me laisserai bien tentée mais pour des achats aussi important que des pompes ou un manteau, j’ai bien envie de voir la marchandise avant!
Après un peu plus de 2 semaines de déconnexion totale, j’ai du mal à me rebrancher ! Plein de choses à raconter mais je ne sais pas encore dans quel ordre vous les livrer. Il va y avoir un peu de lecture (ma PAL a diminué mais pas autant que je l’aurai espéré), beaucoup d’envies shopping (fallait pas lire tant de magazines) et pas mal de recettes savoureuses (je me transforme en Jamie Oliver pedant les vacances). Donc je me recentre et je reviens (et accessoirement je me remets aussi au boulot…) !!
Hier, je vous parlais de mon plaisir de redécouvrir Paris et ses plus beaux monuments en un coup de pédale! Un autre avantage de la balade en vélo est de découvrir des petites adresses nouvelles. Eh oui, comment imaginer, quand on est dans le métro station Saint François Xavier, que quelques mètres au dessus de soi se trouve un endroit parfait pour prendre un petit-déjeuner? Repérée depuis quelques jours, je me suis arrêtée ce matin sur la terrasse de la boulangerie des Invalides. J'avais enfourché mon vélo ce matin le ventre vide et je crois que j'ai trouvé "the place" pour le remplir. L'intérieur de la boulangerie est très joliment décoré à l'ancienne et les viennoiseries alléchantes. Aujourd'hui, quelques rayons de soleil pointent leur nez alors nous nous installons à l'extérieur sur la terrasse et nous accompagnons pain au chocolat et pain beurré d'un bon café! Y-a-t'il meilleure façon de commencer la journée?
Boulangerie des Invalides 14 avenue de Villars Paris 7ème
Bientôt 7 ans de vie parisienne et je ne suis toujours pas fatiguée du monde, du bruit et de la précipitation permanente. Cependant, je dois bien avouer qu’un de mes grands plaisirs de l’année est de pouvoir profiter de la capitale désertée de ses habitants les 2 premières semaines du mois d’Août. Enfin, sauf si vous faites l’erreur d’aller vous balader du côté des grands magasins !! Fffff, respirez par le ventre, restez calme! Agrhhh, agoraphobes, s’abstenir !! (quoi, les parisiens sont désagréables avec les touristes?? Ah bah oui peut être ;))
Mais revenons à nos moutons. Depuis le début du mois d’Août, j’enfourche tous les matins un vélib pour me rendre au boulot. 25 minutes de pur plaisir qui passe par les Champs-Elysées qui s’éveillent, le grand palais, le pont Alexandre III, l’esplanade des Invalides encore vide et les pelouses de Breteuil uniquement squattées par les propriétaires de chiens encore endormis. Ce que j’aime par dessus tout, c’est que chaque matin révèle son lot de surprise. Un matin, c’est un tournage sur les pelouses des Invalides, le lendemain c’est l’entraînement sportif des pompiers de Paris, puis ensuite c’est toute une équipe de tournage que l’on croise derrière les Invalides avec préparatifs de la pause déjeuner sous une belle tente blanche. Je sens que la rentrée et le retour à la vie souterraine va être difficile et morose. Mais dès le retour des automobilistes stressés et des températures moins clémentes, je retourne l’âme en peine reprendre la ligne 13.
Il y a un quartier que j’affectionne particulièrement à Paris, c’est Montmartre ! J’aime aller fouiner du côté des boutiques à Abbesses, me balader dans les petites rues en pente… En ce moment, la butte est livrée aux touristes qui ont envahis Paris mais si vous ne voulez pas vous cogner à la multitude de photographes en herbe du moment, je vous conseille d’aller du côté de Lamarck-Caulaincourt ! C’est plus calme et authentique que l’autre côté de la butte et les terrasses pour diner ou boire un verre y sont légions. Parmi mes préférées, Françis Labutte et son voisin d’en face le Café Francoeur. Il me semble que le temps devrait être plutôt clément ce week-end, alors profitez-en pour lézarder un peu et pour pas cher en plus ! (2,70 euros le demi et 5,80 euros le croque-monsieur par exemple). En cette période de l'année, même pas besoin de se battre pour une place!
J’aime beaucoup fouiner dans les friperies. Ca demande un peu de temps et de la patience mais parfois ça peut rapporter gros pour vraiment pas cher ! Quand j’étais étudiante, je trouvais mes pantalons et veste de jogging chez Kiloshop qui comme son nom l’indique vend les fripes au poids. Je crois que ce magasin nancéen a malheureusement disparu depuis. Depuis quelques temps, il y a un fort engouement pour les fringues vintages et les friperies ne désemplissent plus. D’ailleurs, les prix ont eux aussi fait un léger bon… Je vous livre ici les quelques adresses du Marais dans lesquelles je passe régulièrement faire un saut. Un conseil avant de commencer : essayer d’y aller en semaine ou le plus tôt possible le we, sinon la circulation et les essayages risquent d’être très compliqués et vous perdrez patience trop vite avant de tomber sur la perle rare. Les 4 friperies qui suivent sont du genre assez bordélique mais pas cher ! Cependant, ne vous attendez pas à tomber sur du Yves saint Laurent vintage !
Cliquez pour zoomer
Frip’irium 2 rue de la Verrerie Ma préférée : elle est assez petite mais les vêtements ont été triés au préalable et ne sont pas archi-serrés sur les portants. J’y trouve très souvent des chaussures. C’est vrai que j’ai la chance de chausser un 36 alors le choix est varié pour moi. Les vendeurs sont très sympas et vous donnent un coup de main bien volontiers dans vos recherches.
Vintage 32 rue des rosiers Ici aussi, chaussures et ceintures à gogo. Les sacs sont très bien aussi. Mais, comme souvent dans les friperies, ce que je trouve canon, ce sont les trouvailles des autres. Donc, j’ai vu le sac de mes rêves partir avec la jeune fille devant moi à la caisse !
Les 2 suivantes sont assez chaotiques. Mieux vaut savoir un peu ce que l’on cherche avant de s’y aventurer mais on peut y faire des trouvailles vraiment pas cher. J’y ai dégotté une veste en jeans à 5 euros que je ne lâche plus !
Freep’star 8 rue Sainte croix de la Bretonnerie
Les vergers du prince 33 rue du Roi de Sicile
A une prochaine, pour des opérations friperies dans le 11ème et le 9ème !
Voici une des mes recettes préférées car elle allie les épices orientales et le fondant de la mozzarella. Hier soir, c’était donc « boulettes de viande à la coriandre et et à la mozzarella ». Désolée, mais je n’ai pas trouvé que mes boulettes avaient un fort potentiel photogénique alors cette photo n’est pas de moi mais donne une bonne idée du résultat. J’avoue surtout que j’ai préféré les manger chaudes plutôt que d’essayer de faire la photo parfaite !!!
Il vous faut (pour 2 personnes):
viande hachée de bœuf (équivalent d’un steak par personne)
un oignon nouveau
½ échalotes
cumin entier
piment d’espelette
noix de muscade
sel, poivre
coriandre fraiche
1 boule de mozzarella
huile d’olive
Vous pouvez faire varier les épices en fonction de ce que vous avez dans vos placards ou remplacer la coriandre par de la menthe, c’est pas mal aussi. Bref…
Vous mélangez à la main la viande et tous les condiments ensemble puis vous façonnez les boulettes dans le creux de votre main en ajoutant au centre un carré de mozza avant de les rouler. Faites dorer les boulettes sur toutes les faces dans une poêle bien chaude avec de l’huile d’olive. Je les ai servies avec une salade de pomme de terre avec une sauce crème-moutarde-citron et une salade verte-tomates. Et la prochaine fois (dès que mon boucher rentre de vacances!), je tente avec de la viande d’agneau pour encore plus de goût.
La délicatesse de David Foenkinos Ca, c’est mon coup de cœur de ces derniers mois. Ce livre parle de la réconquête de l’amour d’une jeune veuve. Après les 10 premières pages, je me suis demandée dans quel bouquin glauque je m’étais lancé mais j’ai tellement bien fait d’avancer. Ca devient drôle et touchant. Peut-être un peu facile et plein de bons sentiments mais c’est tellement bon de se laisser prendre au jeu quand cela est bien fait !
Le club des incorrigibles optimistes de Jean Claude Guenessia Ce premier roman initiatique est foisonnant et j’ai pris beaucoup de plaisir à suivre le jeune Michel pendant son adolescence dans le Paris assez méconnu (de moi !) des années 60 sur fond de guerre froide et de guerre d’Algérie. Attention tout de même, c’est un sacré pavé et je vous conseille donc d’avoir pas mal de temps devant vous pour avaler ces 750 pages mais ça en vaut le coup ! Son poids ne m’a même pas dissuadé de l’emmener avec moi à la plage !
Le mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti Ca faisait longtemps que j’entendais parler de ce bouquin et j’avais hâte de le lire. Il ne m’a pas déçu ! Je l’ai littéralement dévoré tellement on s’attache à Désirée et Benny. Tout les sépare à commencer par leur goût en matière de pierre tombale !! Ca ne va pas les empêcher de vivre un amour passionné. Et pour nous, ça donne des situations cocasses très bien écrites par l’auteur au style incisif. Extrait choisi : « On va aussi bien ensemble que la merde et les pantalons verts, comme disait mon grand père » Derrière l’humour lié à la situation se pose la question du fossé qui sépare les classes sociales. Est-il franchissable même par amour ? Je regrette beaucoup que la pièce qui en est tirée se soit arrêtée en Juin à Paris. J’aurais été curieuse de voir comment ce roman peut être adapté au théatre.
L’échappée belle de Anna Gavalda Tout petit format pour le dernier Gavalda qui s’avale en deux heures. J’ai bien aimé suivre les quelques heures de cette fratrie et presque regretté que ça se finisse aussi vite !!
L’été n’est pas encore fini et les vraies vacances approchent pour moi. J’ai 2 semaines de lecture prévues et « une pile à lire » assez conséquente qui contient entre autres :
Voisin et Boomerang de Tatiana de Rosnay Odyssée américaine de Jim Harrisson Malavita encore de Tonino Benacquista Le lièvre de Vatanen de Arto Paasilinna Romance nerveuse de Camille Laurens
Paris-plage, les quais de Seine, tout ça, vous connaissez déjà !! Mais saviez vous que depuis 3 ans, Paris-plage s’étend jusqu’au bassin de la Villette au bord du canal de L’Ourcq. L’ambiance y est très parisienne, on y croise principalement les gens du quartier et ça n’est pas envahi de touristes comme au centre de Paris. Le principe est le même : transat, parasol, sable fin, bal guinguette. Vous pouvez, en plus, faire un peu de pédalo, barque ou kayak sur le bassin. Le week-end, vous pouvez même profiter de navettes fluviales entre le bassin de la villette et Aulnay-sous-bois avec un arrêt dans les différentes villes qui ont, elles aussi, installées une plage. Le très bon plan c’est que ça coûte un ptit euro !! Vous avouerez que ça rend la balade très économique ! Cette année, j’ai profité surtout de la buvette du bal !!! Mmmh, oui, l’apéro s’est plutôt éternisé et transformé en diner. Pendant que ça valse et que ça tangote, vous pouvez grignoter des crêpes, tapas, burgers et plats du jour. Et pourquoi pas vous lançez sur la piste de danse !! J’avoue que je ne maîtrise pas du tout les danses de salon et que je suis gentiment restée assise sur ma chaise à observer le spectacle en sirotant un champagne espagnol au nom imprononçable! Si c’est la pétanque qui vous démange, je ne peux que trop vous conseillez d’aller au bar Ourcq côté quai de Loire. Les boules de pétanque et transats sont à la disposition des clients et pas que pendant Paris plage ! Leurs horaires d’ouverture sont assez variables mais s’il fait beau, dès le printemps, c’est un de mes bars-terrasses préférés à Paris !