vendredi 30 juillet 2010

Suite du périple américain : Portland

La suite se passe dans l’Oregon, à Portland puis à Eugene. Portland donc, c’est à 300 km au sud de Seattle. Il n’y a pas la mer mais la Willamette river qui sépare la ville en 2. Par manque de temps, on a juste exploré la partie ouest. Une fois de plus, nous logeons dans une auberge de jeunesse (mais toujours en chambre double ) et c’est une fois encore parfait. Le style est différent, plus à l’ancienne, dans une jolie maison victorienne. La situation est parfaite entre les 2 quartiers qu’on souhaite explorer.


Le quartier de Nob Hill (ou Northwest district) regorge de bars, restos et boutiques logés dans des petites maisons victoriennes. Les rues sont bordées d’arbre, c’est vraiment agréable. C’est un peu le quartier bobo de la ville. Ce soir-là, ce fut pizza à l’américaine chez Escape from NY, c’est à dire choisir une part parmi les pizzas géantes présentées. Nous n’avons a pas été déçu, la pepperoni était croquante à souhait et surtout les 2 gars qui tenaient la petite boutique étaient adorables et plein de conseils pour notre séjour en ville.
L’autre quartier à voir est Pearl Disctrict qui est le quartier moderne. Les entrepôts et usines qui y étaient installés ont fait place aux galeries d’art, aux boutiques branchées et à des apparts et maisons rénovés tout à fait à mon goût !


Première halte pour le meilleur breakfast de notre séjour dans un diner tout ce qu’il y a de plus typique. Ne vous avisez pas demander un cappuccino, ici c'est l'americano (le jus de chaussettes quoi) qui est à l'honneur!! Côté assiette, je crois que la photo parle d’elle-même : French toast à l’amaretto et beurre de noix de pécan. Et ça, ce n’est que la ½ portion et ça m’a suffi jusqu’au soir !


Si après ça, vous rêvez toujours d’un cappuccino bien crémeux, direction le barista juste en face. Portland est réputé pour la qualité de ses coffeshops et celui-là est devenu en quelques années une institution. Certainement un des meilleurs cafés de la côte Ouest!!!



Pour digérer, rien de mieux que d’arpenter les rues du quartier de galeries en galeries et de finir se désaltérer dans une brasserie typique. Portland regorge de micro-brasseries où l’on peut déguster les fabrications locales. Personnellement, alors que j’aime beaucoup la bière, j’ai un problème avec la bière américaine qui est trop amère à mon goût mais j’en connais un qui s’est régalé !
Un des lieux incontournables de la ville est sa librairie qui est la plus grande des Etats-Unis. C’est bien simple, Powell’s books occupe un bloc entier! Si les bouquins vous ouvrent l’appétit, c’est parfait car c’est juste à côté, chez Kenny’s et Zuke deli, qu’on a fait la connaissance du pastrami dont je vous ai déjà parlé ici.
Portland est aussi la ville la plus verte des Etats-Unis. Le washington park est immense et regroupe entre autres un jardin chinois et un jardin japonais. Nous gardons un souvenir mitigé de cette balade car on avait oublié qu’aux Etats-Unis, sans voiture, point de salut. C’est donc assez mal desservi, on a beaucoup marché et beaucoup attendu le bus pour passer finalement que 30 min dans un jardin japonais, très beau certes mais pas très grand.


Finalement, notre seul regret fut de ne passer que 2 jours dans cette ville vraiment sympatique et de ne pas avoir pu profiter des nombreuses salles de concert qu’elle abrite !

Je vais m’arrêter là cette fois-ci mais il faut vraiment que je vous parle bientôt de l’étape suivante qui fut la plus surprenante du séjour : la petite ville de Eugene !

jeudi 29 juillet 2010

Une soirée très particulière

Ah Montmartre!!! Sortir de la station Lamarck-Caulaincourt et être toute de suite immergé dans l'ambiance. Nous grimpons les escaliers qui encadrent la sortie et débouchons sur la toute verte place Constantin Pecqueur. Et de là, nous commençons à l'ascension l'avenue Junot. Il faut s'arrêter au 23 de la rue, s'avancer vers la grille qui délimite l'entrée d'un passage privé et sonner à l'Hôtel Particulier. On s'avance alors dans un ruelle pavée. La première porte à gauche débouche sur un endroit assez inattendu: un club de bouliste! Des terrains de boule, une buvette et des gens du quartier qui disputent des parties endabliées dans un esprit bon enfant. Ca donne presque envie de s'y mettre mais nous ne nous attardons pas trop longtemps, nous n'étions pas venu pour ça! Nous poursuivons notre chemin jusqu'à la prochaine porte qui mène à une très jolie maison entourée d'un jardin savamment laissé à l'état sauvage. Ca et là, des tables avec des bougies et nappes blanches sont disposées. Il ne reste plus qu'à se détendre en dégustant une coupe de champagne et grignotant des petits toats de différents taramas. La seule qu'on l'entend, ce sont les oiseaux, le bruissement des feuilles et... les boules de pétanque qui s'entrechoquent! Dépaysant à souhait! N'hésitez pas entrer à dans le salon de l'hôtel au rez de chaussée de la maison, la déco cosy vaut le détour.


En pratique donc, il s'agit d'un hôtel qui ne compte que 5 chambres et qui ouvrent son jardin l'été jusqu'à 23h pour pouvoir venir y siroter un cocktail (les jeudi, vendredi et samedi soir) ou un verre de vin. Ok, j'avoue, c'est pas donné: 15 euros le cocktail ou la coupe de champagne, 16 euros l'assiette de tarama variés mais le cadre est assez exeptionnel. Vous trouverez bien une occasion particulière pour vous offrir ce petit plaisir!

N'oubliez de faire un petit tour dans la villa Leandre en redescendant l'avenue Junot. Il doit y avoir les plus belles maisons de Montmartre! J'ai déjà choisi la mienne (une idée pour les numéros gagnants du Loto?)


Le très particulier (Hôtel Particulier)
23 avenue Junot
Paris 18ème
http://hotel-particulier-montmartre.com/fr/

mercredi 28 juillet 2010

Une salade d'été qui croque!



Les vacances, c'est aussi l'occas de tenter des expériences culinaires. J'adore les ravioles de Romans! Vous savez, les toutes petits raviolis fourrés au fromage et qui se presentent en tablettes pré-découpées. D'habitude, je les plonge dans l'eau bouillante et je les mange avec un peu d'huile d'olive et de ciboulette. Là, je suis tombée sur une recette originale dans le dernier numéro de Saveurs que j'ai un peu adapté avec ce que j'avais sous la main. Il s'agit de faire une salade bien croquante avec des ravioles frits! Il suffit de les plonger dans 2 cm d'huile bien chaude pendant pendant 2 min le temps qu'ils gonflent un peu et soient bien dorés. Je les ai ensuite parsemés sur une salade verte croquante (style romaine), des tranches de concombres et des lamelles de radis. On arrose le tout d'une sauce jus de citron-huile d'olive et hop, une jolie salade estivale. Nous, nous l'avons accompagnée de rougets à la plancha et d'un verre de rosé bien frais mais je dis ça comme ça hein...

mardi 27 juillet 2010

Envie d'une escapade romantique sur la Costa Brava ?

De retour ! Que ces 5 derniers jours sont passés vite ! C’est avec du soleil plein les yeux et un ptit hâle sympathique qu’il a fallu retrouver le chemin du boulot ce matin. Je vous ramène quelques adresses charmantes si vous avez prévu d’aller quelques jours sur la Costa Brava. Je sais bien que quand on parle de la Costa Brava, on imagine tout de suite des grandes plages bétonnées et recouvertes d’allemands (j’ai rien contre les allemands hein, j’aurais aussi pu dire de hollandais ou de français !). Pourtant, il y a encore de très jolis coins entre Barçelone et la frontière française où l'on trouve de charmants villages perchés ou cachés au fond de petites criques abritées.



Mon coup de cœur du séjour : le Vintage Hotel dont j’ai profité de la terrasse le temps d’un apéro-mojito ! Tout était vraiment parfait : le cadre, l’agencement en étages de la terrasse, la salle très cosy. Les photos parlent d’elle-même, non ?? Je ne pourrais pas vous parler de la nourriture ni des chambres car nous n’en avons pas profité mais l’accueil était muy sympatico et m’a juste donné envie d’y retourner pour une escapade romantique de quelques jours ! Vous pouvez aussi y aller entre copines, les serveurs sont fort charmants... En tout cas, c’est intime : il n’y a que 9 chambres dont une suite familiale et toutes ont vue sur la jolie crique en contre-bas ! Alors vous êtes tentés ?


Ca se passe par-là :

Vintage Hotel
Carretera de Cap Sa Sal
Aiguafreda 17255 Begur
www.vintagecapsasal.com


mercredi 21 juillet 2010

Vamos a la playa!!!


Je vous abandonne quelques jours, le temps de prendre des couleurs et de se reposer un peu. Direction l'Espagne et la Costa Brava. Le soleil devrait être au RDV et le programme très zen: sieste, plage, lecture et tapas. Je vous retrouve la semaine prochaine pour quelques recettes d'inspiration espagnole. La plancha devrait être à l'honneur! Mmmh!
J'espère aussi pouvoir enfin finir un bouquin et vous en parler. A la semaine prochaine!








Calella de Palafrugell






mardi 20 juillet 2010

Un problème de taille...

Vous vous y retrouvez, vous, avec les tailles basses, les tailles hautes et toutes les tailles intermédiaires ?? S’il y a une chose dont je suis sûre c’est que la taille basse n’est pas vraiment pour moi. Vous voyez les petites poignées d’amour coupées en deux ?? Ouais, c’est pas glop. En plus, ça a toujours tendance à vouloir descendre. Le remontage de slim toutes les 5 min, c’est pas glop non plus. Malheureusement je ne suis pas foutue de trouver un slim qui n’ait pas une taille basse (des idées ??)… Du coup, obligation de mettre un haut un peu large. De toute façon, je milite pour la règle bien connue du « soit c’est moulant en haut, soit c’est moulant en bas mais pas les 2 ». Mais, du coup, interdiction d’y rentrer une chemise ou un tee-shirt alors que c’est tout ce que je trouve joli en ce moment (et en plus ça marche aussi avec un short ou une jupe)


Même problème avec la taille haute. J’ai un jeans large taille haute parfait. Je me permets des hauts un peu serrés et c’est magique, le bidou est tout aplati. Mais dès qu’il s’agit d’y rentrer le haut comme ça :


Et bien moi, je n’y arrive pas… Au moment de sortir, ça finit toujours pareil, hop, je ressors le tee shirt. C’est moi ou il faut vraiment avoir une taille bien fine pour ne pas ressembler à un poteau ?? Il faut peut-être juste que je m’habitue à une nouvelle silhouette ou que je trouve des pantalons ni taille haute ni taille basse
(ou que je me mette aux abdos…). Allez, je retourne faire quelques essais !

lundi 19 juillet 2010

Et encore un italien!!

Oui, oui, c’est vrai, j’adore la cuisine italienne, vous avez pu le remarquer. C’est peut-être les micros gouttes de sang italien que j’ai… En tout cas, si vous êtes dans le coin de Montparnasse et que vous révez d’une belle pizza ou d’une belle assiette de pasta, une seule chose à faire : fonçez chez Pietro !! Pietro vient de la calabre, région du Sud de l’Italie et sa mamma qui est au fourneau ne rigole pas avec les bons produits du pays. Moi je fond pour la pizza Parma généreuse en mozzarella, jambon et roquette fraiche, les linguine al vongole ou les assiettes d’antipasti del mar. Et si vous préférez déguster tout ça chez vous, pas de problème, il fait aussi traiteur (mmmh les aubergines à la parmaggiana !!!). Mais je vous conseille quand même de vous attabler en terrasse parce que le service est chantant comme là-bas !
J’ai encore d’autres adresses venues d’Italie dans mes petits papiers si ça vous intéresse !

Restaurant Da Pietro
65 boulevard de Vaugirard
Paris 15ème

2ème adresse :
81 rue Lecourbe
Paris 15ème

vendredi 16 juillet 2010

Mais comment fait elle?

Souvent femme varie ! La semaine dernière, je vous parlais du style masculin-féminin qui me plait tant et aujourd’hui, de Giovanna Battaglia dont on ne peut pas dire qu’elle colle à la tendance boyish. Si vous vous baladez régulièrement sur les sites de Garance ou du Sartorialist, vous devez savoir de qui je parle. Il me semble ne pas être la seule à apprécier les looks qu’elle se concocte. Je trouve qu’elle incarne vraiment la féminité avec beaucoup de classe. Alors que j’ai toujours défendu que talons ou jupes courtes, il fallait choisir, chez elle c’est jamais vulgaire. Pire, c’est classe !!! Mais comment fait-elle ? Je pense que c’est son air cool et simple qui « dédramatise » ses tenues (ça doit faire partie des mots interdits de la mode !!!). Clairement, ce n’est pas parce que c’est très beau sur elle que je vais me mettre à porter des talons avec ma mini-jupe. C’est justement si l'on ne sent pas à l’aise que l’on se ridiculise. Je vais donc continuer à regarder avec plaisir les photos d’elle les fesses bien à l’aise dans mon jeans et, bien sûr, à acheter une fois par an une paire de talons qui ne franchira jamais la porte de l’appartement… parce qu’on ne peut pas s’empêcher d’essayer de lui ressembler, non ?





Photos: Garance Doré et The Sartorialist



jeudi 15 juillet 2010

Les bonnes adresses de Seattle

Au mois de Mai, nous sommes partis pour presque 3 semaines aux Etats-Unis, un grand voyage comme nous l’attendions depuis longtemps. L’itinéraire choisi fut le Nord-Ouest. Nous avions envie de sortir un peu des sentiers habituels du Sud-Ouest américain. Nous avons donc atterri à Seattle et nous avions 10 jours pour rejoindre San Francisco à environ 1500 km de là. Vacances de rêve et contraste saisissant entre villes grandioses et nature extrême !!! Comme je suis incapable de partir à 100% à l’aventure, j’avais pas mal épluché le web de tous les bons plans à ne pas manquer pendant notre périple. Il s’agit pour la plupart d’adresses gourmandes que je vais partager avec vous si d’aventure vous décidiez d’aller faire un tour dans le coin. Vous allez pouvoir constater assez vite que nous sommes des grands fans de coffee shop à l’américaine (il vous font vraiment oublier les starbucks parisiens !!!)

On commence aujourd’hui par Seattle. Je suis arrivée là-bas avec suffisamment d’adresses pour faire 6 repas par jour. Nous n’avions que 3 jours et il a donc fallu des choix si on voulait toujours pouvoir rentrer dans notre jeans à la fin du séjour.

Tout d’abord, je ne peux que vous conseilliez l’hébergement que nous avions choisi à proximité du centre-ville dans le quartier animé de Belltown. C’est une auberge de jeunesse moderne dont toutes les chambres sont décorées par un artiste différent. Le personnel est jeune et vraiment serviable. Allez y les yeux fermés ! Le petit déj est vraiment très basique mais juste en sortant, à droite de l’auberge, vous trouverez un petit coffee shop pour bien démarrer la journée (Recovery coffee).


Au nord de Seattle, le quartier de Ballard est très sympa avec ses bâtiments en brique qui abritent pleins de boutiques, restos et bars/pubs. Il y a beaucoup de concerts dans le coin et notamment à la Lock & Keel tavern. On s’y rend facilement en bus depuis downtown. Vous devrez absolument prévoir un arrêt à l’aller ou au retour dans le quartier d’interbay chez Red Mill. C’est un peu paumé au milieu de nulle part mais tout le monde semble s’accorder sur le fait qu’il serve le meilleur burger de la ville. Et avec des onions rings c’est encore meilleur !!!


Le quartier incontournable de Seattle, c’est Pike Place à downtown. C’est très touristique alors essayer d’y aller tôt le matin pour éviter la foule et il n'y pas besoin de s'y éterniser très longtemps. Vous y verrez le tout premier Starbuck, la chaîne étant née à Seattle. Mais arrêtez vous surtout tout près dans une bakery très typique (de toute façon vous serez attiré par l’odeur) pour les feuilletés sucrés (pomme canelle) ou salés (cheddar).

Le quartier qui nous a le plus plu est Capitol Hill. Tout d’abord sur Broadway, il y a un marché local et bio le dimanche. Il est petit mais animé et vaut le déplacement. Toute la rue compte beaucoup de boutiques (AA, UO…) et de nombreux restos. Nous avons mangé de très bons œufs benedicte sur la terrasse du Broadway grill. Il y a 2 très beaux coffee shop (vivace, Roy st coffee and tea) que nous n’avons pas testé.

L’animation du quartier se trouve un peu plus au sud sur Pine et Pike st. où vous trouverez pas mal de bars et de restos. J’ai bien aimé aussi les friperies du quartier et la librairie Elliot Bay book. Le coffee shop juste à côté possède une très jolie et vaste salle. Sur Pine street, il ne faut surtout pas manquer le Bauhaus Books and coffee. Je me souviens encore de la crème bien épaisse qui recouvrait mon moka. La salle est très belle avec une énorme bibliothèque et une grande baie vitrée permet de voir la space needle et les montagnes enneigées en arrière plan. Il y a, juste à côté, magasin de musique très pointu : Wall of sound.


C’est plus excentré mais si, comme nous, vous n’êtes pas toujours très doué avec les bus, vous pourriez vous retrouver à West Seattle. Dans ces cas-là, ne descendez pas avant d’être au croisement de la California ave et de l’Oregon st. pour aller prendre un méga breakfast dans un dinner-magasin de musique : Easy Street Record.



Nous avons été un peu déçu par le quartier de Pionneer square qui est le quartier historique. Sûrement parce qu’on y était un jour de fermeture des galeries d’art… Il y a quand même un coffee agréable à noter : Zeitgeist.

Enfin pour une jolie vue qui vaut le déplacement : Kerry Park dans le quartier très escarpé de Queen Anne (sur Prospect street). Attention ce coin là grimpe vraiment !! Prévoyez d’y aller en bus.



Evidemment on a fait à peine le ¼ dans adresses notées avant de partir donc il doit y avoir bcp d’autres perles cachées ! Il est pas impossible que l’on y retourne un jour tellement nous nous sommes plus dans cette ville vraiment cool.




mardi 13 juillet 2010

Vous dansez, vous, ce soir?

Pour moi, le bal populaire, c’est un vrai souvenir d’enfance. Juste après le feu d’artifice, sur la place du village, la musique se mettait en branle et sur la piste on dansait de 7 à 77 ans (enfin surtout à 7 et à 77 ans, un peu moins entre les 2 !!!). Ca sentait la merguez et la barbe à papa et les lumières du manège voisin clignotaient sur la piste. Alors ce soir, moi je vais danser !! Je me doute bien que je ne vais pas tout à fait retrouver l’ambiance du village vosgien de mon enfance devant la mairie du IIIeme à Paris. Mais s’il y a des lampions, une buvette et un orchestre, on aura trouvé le principal !
Le grand jour reste bien sûr demain avec le feu d’artifice. Je suis une grande fan, faute à ma mère qui nous emmenait toujours au plus proche de l’action. Nous n’étions jamais assez près ! Le problème c’est qu’en grandissant je me suis mise à ne pas trop aimer la foule, alors le champ de Mars, un soir de feu d’artifice, vous imaginez ? Qui a une place sur un balcon à proximité ?




Bal populaire du 13 Juillet
Mairie du IIIème
A partir de 19h

lundi 12 juillet 2010

Soirée d'été rue du Faubourg Saint Denis

Vendredi soir, aucune envie de rester enfermée dans un appart surchauffé mais plutôt envie de se trouver une terrasse et un peu d’ambiance. Direction la rue du Faubourg Saint Denis : c’est une première pour moi mais je suis venue avec quelques adresses à tester en poche ! La rue est très vivante et populaire, c’est sympa. Premier arrêt : la cour des petites écuries et la terrasse du Bleu Cerise. Ce passage pavé est tout calme, loin de la circulation mais devient très vite animé grâce aux 3 bars qui se font face et qui attirent les bobos du coin. A l’heure de l’apéro, c’est encore assez calme et nous nous trouvons une place rapidement. Et lorsque la faim commence à se faire sentir, pas besoin d’aller bien loin. C’est tout proche, au 58 de la rue Saint Denis, que l’on s’installe dehors sur des tabourets traditionnels pour déguster un sandwich kurde (galette, crudités et brochette de viande) chez Urfa Dürüm. Cétait vraiment très frais et délicieux. Je crois que je vais souvent y retourner d’autant qu’on y est très bien accueilli. Après ça une petite balade digestive s’impose avant de finir sur une dernière terrasse pour le dernier rafraîchissement de la soirée et il n’y a que l’embarras du choix (Chez Jeannette, le Napoléon…)!! Je suis loin d’avoir pu tester tout ce que j’aurais aimé alors on risque de reparler ici bientôt de la rue du Faubourg Saint Denis !

Bleu cerise
6 cour des petites écuries
Paris 10ème

Urfa Dürüm
58 rue du faubourg Saint denis
Paris 10ème

vendredi 9 juillet 2010

En noir et blanc...

Après s'être mis l'eau à la bouche ces deux derniers jours, aujourd'hui on nourrit un peu l’esprit!
On file tout droit à l’Hôtel de la Monnaie voir la rétrospective du photographe Willy Ronis disparu en Septembre dernier. Il aurait eu 100 ans le 14 août de cette année et avait imaginé avec plaisir une grande exposition à Paris pour fêter cet événement. Malheureusement, le sort en a décidé autrement et c'est un hommage qu'on lui rend aujourd'hui. Parmi ces 75 ans de photos, j’ai particulièrement apprécié ses photos d’ouvriers dans différentes usines ainsi que ces photos de famille prises dans sa maison de vacances du sud de la France que j’ai trouvées très intime. Et vous y verrez bien sûr aussi ses clichés plus connus comme « Le petit parisien » et « Le nu provençal ».
Pour vous rafraîchir après cette belle déambulation (il n’y a pas la clim, alors je vous conseille d’éviter un jour de canicule), je ne saurais que trop vous recommander une petite balade sur le pont des arts tout près pour profiter de la vue. Ca fait bientôt 7 ans que je suis à Paris et je ne m’en lasse toujours pas, surtout au coucher du soleil !!!
Vous avez jusqu’au 22 Août pour en profiter !



Hôtel de la monnaie
11 quai de Conti
Paris 6ème

Nocturne les jeudis soir.
Entrée : 7 euros.

jeudi 8 juillet 2010

Un ptit air de New York...

Pendant mon voyage aux Etats-Unis, je crois que, gustativement parlant, mon plus grand plaisir fut de manger un reuben dans un delicatessen de Portand (Kenny & Zuke’s deli).

OK, tout ça mérite quelques explications « techniques ». D’abord, un delicatessen, c’est une épicerie qui propose des produits frais à consommer sur place ou à emporter tels que sandwichs, soupes, viandes… et qui sont préparés avec une influence de la cuisine juive d’europe de l’Est. Leur réputation tient beaucoup de leur viande et notamment du fameux pastrami. Il s’agit de viande de bœuf qui est d’abord bouillie avec des herbes puis fumée. C’est vraiment délicieux et ça fond littéralement dans la bouche. Le reuben est quand à lui un sandwich chaud dans lequel le pastrami est accompagné de choucroute et de fromage suisse fondu. Il est accompagné de coleslaw, de pickles et de moutarde légèrement sucrée. Vous n’avez toujours pas faim ??


De retour à Paris, j’ai très vite cherché un endroit pour pouvoir m’en délecter à nouveau et je suis tombée sur Schwart’s deli dans le marais. L’ambiance et le décor sont à la gloire de New York et c’est vrai que l’on s’y croirait ! La carte est très vaste concernant les burgers, les bagels… et on trouve aussi bien sûr le fameux sandwich au pastrami. Je ne vais pas vous cacher qu’il ne vaut pas tout à fait celui du célèbre Kat’z deli de New York. J'ai trouvé que les tranches étaient coupées un peu trop fines perdant ainsi le côté très fondant de la viande. Mais nous n’avons pas boudé notre plaisir surtout que les accompagnements étaient délicieux (testez la galette de pommes de terre !). Alors si vous voulez vous sentir comme à NYC sans le décalage horaire, n’hésitez pas une seconde.


Photo: Schwart's deli (Paris)


Schwart’s deli
16 rue des Ecouffes
Paris 4ème
01 48 87 31 29


mercredi 7 juillet 2010

La dolce vita...

Hier soir, j’ai été plutôt gâtée. Après une longue journée de travail, j’ai juste eu le droit de m’installer au bar de la cuisine et de commencer à déguster un très bon verre de Cairanne. Mais je n’ai pas perdu une miette de ce qui se tramait en cuisine ! Et j’ai réussi, ô miracle, à me retenir de tout commentaire pendant la préparation ! De tout façon, c’était parfait!

Escalope milanaise à sa façon :

• Demander au boucher de vous attendrir 2 escalopes de veau bien fine.
• Battre un œuf avec du basilic ciselé, du sel, du poivre et de la noix de muscade.
• Tremper les escalopes dans ce mélange puis dans un mélange de chapelure de pain-parmesan rapé (les proportions c’est comme on veut, moi j’ai tendance à dire que plus il y a de parmesan, meilleur c’est !)
• Faire frire les escalopes environ 5 min de chaque côté dans une poêle chaude avec de l’huile d’olive de façon à ce qu’elles soient bien dorées.
• Disposer les escalopes sur du papier absorbant pour éliminer l’excès d’huile.
• Servir avec une belle salade recouverte d’un filet d’huile d’olive et d’un trait de vinaigre balsamique.



Alors vous avez l’eau à la bouche ??

mardi 6 juillet 2010

Tendance "boyish"...

Photo: Vanessa Jackman

Cette photo, j’adore. C’est un look que je trouve bien plus sexy que l’habituel combo dit féminin robe-talon. Peut-être justement parce que sa féminité n’est que suggérée et que cette femme garde une grande part de mystère. Tiens, il faut que je pense à soumettre cette photo à des avis masculins. Ca pourrait être intéressant de confronter nos points de vue sur ce qu'est la féminité. Bon, elle, on est bien d’accord, elle est canon et ce quelle que soit sa tenue.
En tout cas, elle me parle vraiment cette tendance masculin-féminin, moi qui me suis toujours sentie plutôt déguisée sur des talons. Je trouve trop « rigide » les fringues un peu habillées et je passe mon temps à tirer dessus ou remettre les plis en place. Et le fait que je sois une brêle avec un fer à repasser en main n’arra
nge rien !! Bref, ça me donne une allure tout sauf naturelle! A 18 ans, je piquais des vieux pantalons dans l’armoire de mon père que je rafistolais pour les mettre à peu près à ma taille. Mais je pense que j’avais surtout l’air d’un sac. Parce que tout le problème est là. Une coupe pour homme n’est pas vraiment adaptée à une morphologie féminine et trouver ce genre de fringues dans les magasins pour femme est particulièrement difficile (mais ça s'arrange!). Heureusement, je trouve mon bonheur au rayon chaussures !! Je vous laisse, je vais m’acheter une énième paire de derbies !! Et pour vous montrer à quel point femme varie, la prochaine fois je vous parle de la classe absolue de Giovanna Battaglia.

En attendant, la reine du style Boyish : Alessandra Colombo

Photos : The Sartorialist

lundi 5 juillet 2010

Petit plaisir glaçé...

Comme son nom ne l’indique pas, Mary est une italienne tout juste arrivée de Milano. En revanche, vous vous en rendrez compte rapidement en choisissant votre composition glaçée parmi la trentaine de saveurs proposées (tiramisu, stracciatella…). Toutes les glaçes de Mary sont faites maison sans ajout de colorants et les parfums changent en fonction de son marché. Moi, j’ai fondu pour un pot triple parfum : noisette, pistache, chocolat au lait ! Une tuerie ! Et c’est encore meilleur si on va le déguster sur un banc à l’ombre d’un arbre dans le très joli square du Temple tout proche. Et si le soleil n’est pas de la partie, il y a juste à côté un coffee shop qui vous fait des latte plein de mousse comme à New York mais ça on en reparle bientôt !







Gelateria Mary
1 rue Dupuis
Paris 3ème

Pot 3 parfums: 4 euros

vendredi 2 juillet 2010

Pasta, Tiramisu et cie...

J’aime les défis ! Trouver un très bon resto italien mais pas trop cher à Paris en est un de taille. Mais à force de fouiner, j’ai pu dégoter quelques adresses sympathiques. Je vous livre ici mon gros coup de cœur de ces derniers mois : Caffé dei Cioppi. Ce resto de poche (une quinzaine de couverts max.) se trouve dans une toute petite impasse charmante. Les quelques tables sont disposées entre une grande baie vitrée et la cuisine ouverte. La carte est courte mais alléchante et les produits sont de saison. La commande passée, nous sommes complètement absorbés par la préparation de nos pastas en direct. On n’en perd pas une miette pour nos futures expériences culinaires ! Pour moi, ce sera « linguine aux calamars et asperges »… Délicieux ! Nous avons été un peu moins attentif à la préparation du dessert, tout enivré qu’on était d’un très bon vin Sicilien ! Cerise sur le tiramisu : l’addition se révèle relativement douce (2 plats, un fromage, un dessert et une bouteille de vin : 70 euros). Tiens, ça me fait penser que j’y retournerai bien pour profiter d’une de leurs petites tables en terrasse.

Conseil : pensez à réserver plusieurs jours à l’avance, on dirait que je ne suis pas la seule à apprécier cette adresse !

Caffé dei Cioppi
159 rue du Faubourg Saint Antoine

Paris 11ème
01 43 46 10 14

jeudi 1 juillet 2010

Plouf!!!


Pour résumer : je vis dans une mansarde, je travaille dans un bureau non climatisé, je prend le métro matin et soir et … je ne suis plus moi-même quand les températures extérieures dépassent les 30°C. Le meilleur moyen que j’ai trouvé pour survivre à ça, c’est de filer à la piscine dès que possible. Mais pas n’importe laquelle ! La piscine Keller dans le 15ème possède un toit amovible qui s’ouvre dès que l’été pointe son nez ! Alors nager tout en regardant le ciel, moi je kiffe. C’est vrai que par un temps pareil, on n’est pas tout seul dans sa ligne d‘eau et il faut parfois jouer des coudes. Mais les vacances approchent et Paris ne va pas tarder à se vider, la piscine Keller avec ! Attention ça reste quand même une piscine dédiée à la nage et pas vraiment à la bronzette : les transats ne sont pas en grand nombre! Allez courage, un peu de sport ne fait pas de mal avant d’aller à la plage.

A noter : la piscine est traitée à l’ozone et non au chlore ! Fini les cheveux foutus et l’odeur de javel !



Piscine Keller
14 Rue de l’ingénieur Robert Keller
Paris 15ème
Entrée : 3 euros